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Le cancer du pancréas est l’un des plus redoutés, souvent diagnostiqué à un stade avancé, avec un pronostic généralement sombre.
Face aux limites des traitements conventionnels, de nombreux patients explorent des approches complémentaires.
Parmi elles, deux molécules retiennent particulièrement l’attention : le fenbendazole, un antiparasitaire vétérinaire, et l’ivermectine, connue pour son usage antiparasitaire humain.
Au fil des dernières années, de plus en plus de témoignages circulent concernant leur potentiel dans la lutte contre différents cancers, dont le cancer du pancréas.
Bien que ces récits ne remplacent pas des essais cliniques, ils ouvrent une piste d’espoir pour les patients cherchant des alternatives.
Cet article rassemble 23 cas réels documentés entre 2019 et 2025, dans lesquels des patients atteints de cancer du pancréas de stade 4 ont rapporté des résultats positifs après avoir intégré le fenbendazole, l’ivermectine ou des protocoles combinés.
Ces 23 cas de réussite rapportés entre 2019 et 2025 montrent que des patients atteints de cancer du pancréas avancé ont trouvé un bénéfice en intégrant le fenbendazole et/ou l’ivermectine dans leur prise en charge.
Bien que ces témoignages ne constituent pas une preuve scientifique définitive, ils ouvrent une piste sérieuse qui mérite des études cliniques approfondies.
Ils représentent surtout un message d’espoir pour les patients et leurs familles : l’exploration de thérapies complémentaires peut, dans certains cas, améliorer la qualité de vie, prolonger la survie et offrir de nouvelles perspectives face à l’un des cancers les plus agressifs.
1. Le fenbendazole peut-il guérir le cancer du pancréas ?
Non, il n’existe aucune preuve clinique officielle que le fenbendazole guérisse le cancer. Cependant, de nombreux témoignages rapportent une amélioration des symptômes et une survie prolongée.
2. L’ivermectine est-elle efficace contre le cancer du pancréas ?
Des études précliniques suggèrent un potentiel anticancéreux de l’ivermectine. Dans les témoignages présentés, certains patients ont observé une stabilisation de leur maladie.
3. Qu’est-ce que le protocole Joe Tippens ?
Il s’agit d’un protocole alternatif popularisé par un patient américain, basé sur l’usage du fenbendazole associé à des compléments comme la vitamine E, la curcumine et le CBD.
4. Peut-on associer fenbendazole et traitements classiques (chimio, radio) ?
Certains patients dans ces 23 cas ont combiné les deux, avec parfois de bons résultats. Toutefois, ces approches doivent impérativement être discutées avec un médecin.
5. Existe-t-il des essais cliniques officiels ?
À ce jour, il n’existe pas d’essai clinique majeur sur le fenbendazole ou l’ivermectine pour le cancer du pancréas. Ces témoignages soulignent l’importance d’en mener.
Les 23 témoignages de réussite rapportés dans cet article mettent en lumière l’intérêt croissant du fenbendazole et de l’ivermectine comme traitements alternatifs contre le cancer du pancréas de stade 4.
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Le fenbendazole est un ancien antiparasitaire, mis au point dans les années 1970. Bon marché et disponible hors brevet, il a montré dans des études de laboratoire et sur l’animal une capacité à perturber la croissance des cellules cancéreuses. Pourtant, plus de 50 ans après son développement, il n’a jamais obtenu l’aval de la Food and Drug Administration (FDA) pour une utilisation contre le cancer.
La raison ? L’absence d’essais cliniques à grande échelle. Or, sans sponsor industriel capable d’investir près d’un milliard de dollars dans des phases successives de tests (sécurité, efficacité, comparaison à grande échelle), aucun médicament ne peut être officiellement homologué aux États-Unis.
Le débat autour du fenbendazole suscite un vif intérêt depuis quelques années. Bien que des travaux en laboratoire et sur animaux aient montré qu’il pouvait bloquer la croissance de cellules cancéreuses, ce médicament vétérinaire à bas prix n’a jamais été validé comme traitement anticancéreux par la FDA (Food and Drug Administration). La raison n’est pas uniquement scientifique, elle est aussi économique et réglementaire.
Pour obtenir la mention « anticancéreux » sur une étiquette, il faut franchir plusieurs étapes :
À cela s’ajoutent : inspections, études toxicologiques, et un volume considérable de dossiers réglementaires.
Le coût médian estimé pour amener un nouveau médicament sur le marché : environ 985 millions de dollars selon une étude JAMA (2020). Pour les anticancéreux, la facture grimpe souvent entre 1 et 2 milliards de dollars.
Le fenbendazole est tombé dans le domaine public depuis longtemps :
Une entreprise pourrait tenter de breveter une formulation modifiée, mais les protections seraient fragiles et peu rentables. En clair, le potentiel économique est trop faible pour intéresser les grands laboratoires.
Les médicaments contre le cancer représentent aujourd’hui l’un des marchés les plus lucratifs :
Face à cela, un traitement comme le fenbendazole coûterait moins de 100 $ par mois. Inutile de dire qu’il ne fait pas rêver Wall Street.
La réalité, c’est la toxicité financière du cancer :
Exemple typique : un foyer de classe moyenne doit gérer un traitement ciblé à 20 000 $ par mois. Même avec une assurance, les frais annexes (déplacements, hébergements, arrêts de travail) plongent la famille dans l’endettement.
Un traitement sûr et peu coûteux pourrait changer la donne, mais l’absence de rentabilité bloque son exploration clinique.
Si le fenbendazole était validé, il réduirait drastiquement ces coûts. Mais sans sponsor, il reste ignoré.
En conséquence :
Le fenbendazole n’est pas rejeté parce qu’il est inefficace, mais parce qu’il est non rentable dans le modèle actuel de développement pharmaceutique.
Pendant que les familles se battent contre la maladie et la faillite, des options abordables restent inexploitées, piégées dans un système qui valorise le profit avant le potentiel thérapeutique.
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Ce qui est documenté « officiellement » (littérature scientifique 2020–2025) : des effets anticancéreux précliniques majeurs (sur lignées cellulaires et modèles animaux) sont régulièrement rapportés : inhibition de la prolifération, apoptose/pyroptose, perturbation des microtubules, modulation métabolique (HK2/glycolyse), et synergies potentielles avec d’autres traitements.
Aucun essai clinique randomisé chez l’humain n’a été publié à ce jour. Des publications rapportent aussi des échecs in vivo animale et des signaux de toxicité hépatique liés à l’auto-médication surdosée. PubMed
Ce qui est rapporté « officieusement » (témoignages de patients et communications non académiques) : des récits individuels de rémission circulent en ligne (p. ex. « protocole Joe Tippens »), et une série de cas signée par un médecin a été publiée en 2025 (3 patients, rémissions complètes/ quasi complètes en conjonction avec d’autres thérapies). Plus de 300 témoignages recensés récemment par le Docteur Makis à voir ici.
Ces données restent non probantes (absence de groupe contrôle, co-traitements multiples). Les autorités (FDA) mettent en garde contre la promotion hors AMM. PMC
Sécurité / réglementation : cas de lésions hépatiques sévères liées à l’auto-prise de fenbendazole sans tenir compte de son propre état hépatique, il est important de soutenir la fonction hépatique normale avec l’ajout de Chardon marie. Ou aussi procéder par une prise de 4 jours sur 7 afin de permettre à votre foie de ne pas être surchargé. PubMed – Voir aussi l‘article sur le dosage conseillé
Depuis 2018 et la médiatisation du « protocole Joe Tippens », le fenbendazole – un antiparasitaire vétérinaire – a attiré une attention croissante dans la communauté des patients atteints de cancer.
De 2020 à 2025, de nombreuses études précliniques (sur lignées cellulaires et modèles animaux) ont été publiées sur PubMed/NCBI, en parallèle de témoignages de patients relayés en ligne et de quelques séries de cas médicaux de réussites Voir Dr Makis & réussites inspirantes
Cet article propose une synthèse complète des bénéfices rapportés, en distinguant ce qui relève de la recherche scientifique de ce qui vient de témoignages, et termine par une fiche comparative avec deux autres molécules anthelminthiques étudiées contre le cancer : mébendazole et ivermectine.
De nombreux patients (inspirés du cas Joe Tippens) partagent en ligne des récits de rémission attribués au fenbendazole. Toutefois :
Critère | Fenbendazole | Mébendazole | Ivermectine |
---|---|---|---|
Usage initial | Antiparasitaire vétérinaire | Antiparasitaire humain (vers intestinaux) | Antiparasitaire humain et vétérinaire |
Mécanisme anticancer | Inhibition microtubules, glycolyse (HK2), apoptose/pyroptose | Inhibition microtubules, angiogenèse, induction apoptose | Inhibition WNT/β-caténine, immunomodulation, apoptose |
Preuves précliniques | Nombreuses in vitro, modèles animaux contrastés | Nombreuses in vitro + quelques modèles animaux positifs | Nombreuses in vitro + modèles animaux encourageants |
Cas cliniques humains | Quelques cas publiés (3 patients, 2025) + témoignages en ligne plus de 300 vérifiés | Quelques essais cliniques pilotes (ex. glioblastome, cancer pancréatique) | Quelques cas isolés rapportés, essais précoces (COVID, oncologie expérimentale) |
Sécurité | Cas de lésions hépatiques sévères rapportées en raison de surdosages | Profil de sécurité mieux connu (utilisé chez l’humain) mais off-label | Utilisé chez l’humain ; attention interactions et neurotoxicité à fortes doses |
Statut réglementaire | Usage vétérinaire uniquement ; non documenté officiellement à ce jour pour l’humain | Médicament approuvé en parasitologie, non pour cancer officiellement | Médicament approuvé en parasitologie, non pour cancer officiellement |
Le fenbendazole peut-il guérir le cancer ?
Aucun essai clinique ne l’a démontré. Quelques cas publiés et témoignages existent, mais l’efficacité n’est pas prouvée scientifiquement. Voir témoignages vérifiés
Le mébendazole est-il une alternative plus sûre ?
Oui, car il est déjà approuvé chez l’humain. Toutefois, ses effets anticancéreux restent expérimentaux.
L’ivermectine a-t-elle un potentiel anticancer ?
Oui, des données précliniques existent, mais les preuves cliniques sont limitées.
Message de prudence : Ces informations ne constituent pas un conseil médical. Toute utilisation hors AMM doit être discutée avec une équipe d’oncologie, dans un cadre d’essai si disponible.
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Le laboratoire du Dr Gregory Riggins à l’Université Johns Hopkins s’est longtemps distingué pour ses travaux sur les mutations génétiques responsables du cancer et sur le développement de nouvelles thérapies anticancéreuses.
Dans le cadre de ses recherches sur le glioblastome, l’une des formes les plus agressives de tumeur cérébrale, son équipe parvenait généralement sans difficulté à induire ce type de cancer chez des rongeurs de laboratoire.
Pourtant, un jour, un phénomène inattendu s’est produit : un groupe de souris n’a développé aucune tumeur, contrairement aux autres. Intrigués, les chercheurs ont retracé l’origine de cette résistance et ont découvert que ces animaux avaient été prétraités avec un antiparasitaire vétérinaire, le fenbendazole.
Cette observation fortuite a conduit à une nouvelle piste de recherche : le fenbendazole et d’autres molécules apparentées, issues de la famille des benzimidazoles (comme le mébendazole, l’albendazole, le niclosamide ou encore l’ivermectine), pourraient avoir un rôle à jouer dans la lutte contre certains cancers.
Une situation similaire a été rapportée en 2008, lors d’une étude portant sur le traitement du lymphome humain chez des souris. Là encore, les rongeurs prétraités au fenbendazole ont montré une résistance étonnante : leurs xénogreffes tumorales n’ont pas réussi à se développer normalement.
L’analyse a confirmé que le vermifuge inhibait significativement la croissance des tumeurs, renforçant l’intérêt scientifique autour de cette molécule.
Ces résultats suggèrent que le fenbendazole pourrait être intégré dans l’arsenal thérapeutique anticancer, soit en tant qu’agent unique, soit en complément d’approches conventionnelles telles que la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie.
Certains chercheurs évoquent même son potentiel en prophylaxie, c’est-à-dire dans la prévention de certaines récidives tumorales.
Un autre atout du fenbendazole réside dans sa large marge de sécurité. Utilisé depuis des décennies en médecine vétérinaire, il est bien toléré par la majorité des animaux et présente un faible risque de toxicité.
Des études menées sur des rongeurs confirment son innocuité relative, ce qui explique pourquoi certains patients atteints de cancer se tournent vers ce médicament comme solution alternative ou complémentaire.
Au cours des dernières années, le fenbendazole a gagné en notoriété à travers le monde, notamment grâce aux témoignages de patients qui partagent publiquement leur expérience.
Toutefois, les données scientifiques restent limitées. En effet, le brevet du fenbendazole étant tombé dans le domaine public, il n’existe plus d’incitation financière majeure pour les laboratoires pharmaceutiques à investir dans des essais cliniques d’envergure.
Cela n’empêche pas les chercheurs indépendants et certains cliniciens de continuer à s’y intéresser. Les informations disponibles, issues de la toxicologie et des études précliniques, offrent déjà un cadre pour une utilisation raisonnée.
En définitive, le fenbendazole incarne l’exemple typique d’une molécule ancienne redécouverte pour ses propriétés inattendues. Si les preuves actuelles sont prometteuses, seule la réalisation d’essais cliniques rigoureux permettra de déterminer son efficacité réelle et son intégration dans la pratique médicale quotidienne.
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Le fenbendazole, médicament vétérinaire traditionnellement utilisé comme vermifuge, a suscité un intérêt croissant en oncologie en raison de ses effets anticancéreux observés dans des modèles animaux et des études in vitro.
Cette molécule, ainsi que d’autres benzimidazoles (mébendazole, albendazole, flubendazole), a montré la capacité de ralentir ou d’inhiber la croissance de différentes tumeurs.
Le fenbendazole agit comme un modulateur des microtubules, perturbant la structure cellulaire et déclenchant la mort des cellules cancéreuses. Il influence plusieurs voies cellulaires, contribuant à l’apoptose et à l’arrêt de la prolifération tumorale (Nature, 2018).
D’autres études ont mis en évidence des effets synergiques lorsqu’il est associé à certains nutriments, suggérant un potentiel antitumoral inattendu (PMC, 2009). Le fenbendazole est donc étudié comme agent anticancéreux potentiel, capable de compléter les traitements existants (International Journal of Oncology, 2013).
Quelques essais cliniques exploratoires ont été menés :
Certaines publications rapportent des observations uniques, comme un cas de leucémie myélogène chronique chez un grand-duc d’Europe (Bubo virginianus), soulignant l’intérêt des benzimidazoles au-delà des modèles humains ou murins (NCBI PubMed, 2009).
Le fenbendazole et les autres benzimidazoles représentent un exemple fascinant de médicaments anciens réutilisés pour des indications innovantes. Les preuves actuelles proviennent essentiellement de données précliniques et in vitro, avec un nombre limité d’essais cliniques.
Les témoignages inspirants des dernières années devraient pousser les labos à plus de recherche. Les chercheurs et amateurs d’information peuvent consulter directement les articles scientifiques cités pour explorer les mécanismes moléculaires et les résultats expérimentaux.
1. Qu’est-ce que le fenbendazole ?
Le fenbendazole est un médicament vétérinaire appartenant à la famille des benzimidazoles, traditionnellement utilisé pour traiter les parasites intestinaux chez les animaux. Des études précliniques ont montré qu’il pourrait avoir des propriétés anticancéreuses.
2. Le fenbendazole peut-il traiter le cancer chez l’humain ?
À ce jour, les preuves chez l’humain sont limitées. Les recherches sur les animaux suggèrent une inhibition de la croissance de certaines tumeurs, mais aucun essai clinique à grande échelle n’a validé son efficacité dans le traitement du cancer chez l’homme.
3. Quels types de cancer ont été étudiés avec le fenbendazole ?
Les études précliniques ont principalement porté sur le glioblastome, le lymphome et certaines tumeurs solides. D’autres molécules apparentées, comme le mébendazole et l’albendazole, ont montré des effets similaires dans différents modèles expérimentaux. voir article des témoignages inspirants
4. Le fenbendazole est-il sûr pour les humains ?
Les données toxicologiques disponibles indiquent que le fenbendazole présente une marge de sécurité élevée et est généralement bien toléré. Cependant, son utilisation humaine n’a pas été approuvée par les autorités de santé, et tout usage doit se faire avec prudence et suivi médical.
5. Comment le fenbendazole agit-il sur les cellules cancéreuses ?
Le fenbendazole semble inhiber la croissance tumorale en bloquant la division cellulaire, perturbant le cytosquelette et le métabolisme des cellules cancéreuses.
6. Peut-on combiner le fenbendazole avec d’autres traitements contre le cancer ?
Les chercheurs suggèrent que le fenbendazole pourrait compléter la chirurgie, la chimiothérapie ou la radiothérapie.
7. Pourquoi n’y a-t-il pas plus d’études cliniques sur le fenbendazole ?
Le médicament est tombé dans le domaine public, ce qui limite les incitations financières des laboratoires pharmaceutiques. Par conséquent, les essais cliniques restent rares, malgré l’intérêt croissant du public et des chercheurs.
8. Où trouver des informations fiables sur le fenbendazole et le cancer ?
Les informations scientifiques peuvent être consultées via des sources crédibles comme PubMed, Johns Hopkins Medicine ou des publications sur les études précliniques en oncologie. Il est important de ne pas se fier uniquement aux témoignages anecdotiques.
Le fenbendazole est un médicament antiparasitaire de la famille des benzimidazoles, largement utilisé chez les chiens, bovins et autres animaux pour éliminer les parasites intestinaux. Contrairement à ses dérivés comme le mébendazole ou l’albendazole, approuvés pour un usage humain, le fenbendazole n’a pas encore reçu d’autorisation officielle de la FDA ni de l’EMA.
Pourtant, ses propriétés anticancéreuses émergent dans la recherche scientifique et soulèvent l’espoir d’un repositionnement thérapeutique. Son faible coût, sa sécurité démontrée chez l’animal et ses effets multitarget en font un candidat prometteur.
Chez l’animal, le fenbendazole agit en se liant à la β-tubuline, empêchant la polymérisation des microtubules. Cela bloque l’absorption du glucose par les parasites, ce qui les affame et entraîne leur élimination. Il en va de même pour les cellules cancéreuses d’où un engouement pour ce remède détourné de son usage premier.
En 2016, l’Américain Joe Tippens, atteint d’un cancer du poumon à petites cellules, s’est auto-administré du fenbendazole (222 mg/jour), associé à de la vitamine E, de l’huile de CBD et de la curcumine.
Après trois mois, ses examens n’ont révélé aucune cellule cancéreuse. Bien que ce témoignage reste anecdotique, il a déclenché un engouement mondial pour le fenbendazole comme traitement potentiel du cancer.
Le cancer exploite une glycolyse aérobie exacerbée (effet Warburg) pour croître rapidement. Le fenbendazole :
Le fenbendazole active la voie p53-p21, déclenchant l’apoptose, l’autophagie et la ferroptose dans les cellules cancéreuses. Dans certains cancers résistants au 5-FU, il induit l’apoptose indépendamment de p53, ce qui le rend efficace contre des formes tumorales réfractaires.
Comme la vincristine ou le paclitaxel, le fenbendazole agit sur les microtubules. Mais au lieu de les stabiliser, il les déstabilise, provoquant un arrêt du cycle cellulaire en phase G2/M et la mort des cellules tumorales.
Le fenbendazole génère un stress oxydatif, active la voie MEK3/6-p38 MAPK et inhibe la prolifération tumorale, tout en épargnant les cellules normales.
Après administration orale, le fenbendazole est rapidement transformé en :
Chez le rat, la concentration plasmatique maximale reste très faible (0,32 μg/ml), confirmant sa faible biodisponibilité.
L’oxfendazole a déjà été testé dans un essai clinique de phase I sur 70 volontaires sains, avec une bonne tolérance (Méndez et al., 2022). Ces données offrent un aperçu de la sécurité potentielle du fenbendazole chez l’homme.
Le défi majeur du fenbendazole est sa faible solubilité dans l’eau (0,3 μg/ml). Plusieurs solutions ont été étudiées :
Ces approches pourraient transformer le fenbendazole en traitement oral systémique viable.
Quelques cas d’auto-administration rapportés :
Le schéma le plus utilisé : 1 g/jour, 3 jours consécutifs, puis 4 jours de pause. Toutefois, ces données reposent uniquement sur des cas isolés et non sur des essais cliniques contrôlés.
Le fenbendazole pourrait être :
Ces stratégies pourraient améliorer son efficacité tout en limitant ses effets secondaires.
Le fenbendazole incarne un exemple frappant de repositionnement médicamenteux : d’un vermifuge vétérinaire à un candidat anticancéreux prometteur. Ses mécanismes d’action multiples (glycolyse, microtubules, apoptose, stress oxydatif) ciblent efficacement les cellules tumorales, y compris celles résistantes aux traitements conventionnels.
Ses limites actuelles – faible biodisponibilité et absence d’essais cliniques humains de grande ampleur – doivent être levées par des études rigoureuses. Si ces recherches confirment son efficacité, le fenbendazole pourrait devenir une thérapie orale, peu coûteuse, accessible et complémentaire en oncologie.
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